The level of corruption of public institutions; the involvement of army personnel, police officers and government officials in extortion practices (2002-2004) [RWA42393.FE]

L'information sur l'implication des membres de l'armée, des policiers et des fonctionnaires dans des pratiques d'extorsion est limitée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Un reportage du 7 août 2002 faisait état de l'arrestation et de l'emprisonnement d'un vice-procureur de la ville de Butare, d'un enquêteur de la police et d'un journaliste rwandais pour corruption (Radio Rwanda 7 août 20020. Selon le même reportage, le premier était accusé d'avoir accepté un pot de vin de 100 000 francs rwandais de la part de deux détenus en échange de leur libération, le deuxième pour avoir reçu 50 000 francs rwandais d'un voleur pour qu'il ne soit pas accusé et le journaliste, pour s'être fait passer pour un enquêteur de la police et avoir demandé 100 000 francs rwandais à un citoyen sur lequel il prétendait détenir des informations incriminantes (ibid.).

Citant un rapport de KPMG, firme internationale d'audit, un récent article signalait que [traduction] « le Rwanda a le plus bas niveau de corruption en Afrique orientale » (Reuter 9 janv. 2004). Le 3 février 2004, la BBC notait que [traduction] « le Rwanda a la réputation d'avoir un faible taux de corruption mais son image a souffert dernièrement à la suite de reportages médiatiques qui ont accusé les hauts dignitaires du gouvernement d'avoir utilisé leur fonction pour obtenir des prêts bancaires représentant de grosses sommes ». L'article de la BBC ne donne aucune information sur la manière dont ces hauts fonctionnaires rwandais s'y sont pris pour obtenir ces prêts.

Dans une note d'information publiée en octobre 2003, le Département d'État des États-Unis citait, entres autres, le faible niveau de corruption parmi les facteurs favorables à un éventuel redressement économique au Rwanda.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


BBC News. 3 février 2004. « Rwanda Cracks Down on Corruption ». http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/3456739.stm [Date de consultation : 6 févr. 2004]

États-Unis. Octobre 2003. Département d'État des États Unis. « Background Note: Rwanda Profile ». http://www.state.gov/r/pa/ei/bgn/2861.htm [Date de consultation : 9 févr. 2004]

Radio Rwanda [Kigali, en anglais]. 7 août 2002. « Three Detained Over Corruption Charges ». (BBC International Reports/Dialog)

Reuter. 9 janvier 2004. « Rwanda Spruces Up Image for Genocide Anniversary ». http://www.stuff.co.nz/stuff/print/0,1478,2778179a12,00.html [Date de consultation : 9 janv. 2004]

Autres sources consultées


Africa Confidential

Africa Reseach Bulletin

Bases de données de la CISR

Dialog

Dossier de pays du Centre des ressources. Rwanda

Jeune Afrique/L'Intelligent

Sites Internet, y compris :

Africatime

Allafrica

European Country of Origin Information Network (Ecoi.net)

International Crisis Group (ICG)

MISNA

ReliefWeb

Transparence internationale

Verknüpfte Dokumente